La mode éco-responsable dans le monde de l’équitation
La mode et l’écologie
L’industrie de l’habillement et de la mode représente à elle seule 8.1%1 des émissions de gaz à effet de serre. C’est l’une des plus polluantes au monde.
Cela s’explique par nos habitudes de consommations qui ont changées. On achète beaucoup plus de vêtements qu’il y a quelques années et on les garde moins longtemps.
C’est pourquoi, c’est aux marques de produire des vêtements de qualité et qui tiennent dans le temps avec des matériau ayant un impact limité d’un point de vue social et environnemental.
C’est là qu’intervient la mode éthique et éco-responsable.
De nos jours de nombreuses marques parlent d’éco-responsabilité, c’est devenu un argument marketing et il est parfois difficile de s’y retrouver. Mais au fond qu’est ce qu’un produit réellement éco-conçu ?
C’est un produit pour lequel l’impact environnemental est limité tout au long de son cycle de vie.
Il est donc nécessaire de bien connaître comment fonctionne ce dernier :
Le cycle de vie du produit
1. La récupération des matières premières et leur transformation en fibres
Les fibres synthétiques comme le polyester, le polyamide, l’élasthanne qui n’existent pas à l’état naturel et son obtenus par synthèse de composés chimiques d’hydrocarbures
Les fibres cellulosiques artificielles comme le modal, le lyocell et la viscose qui sont obtenues à partir de pulpe végétale
Les fibres naturelles qui sont d’origines animale ou végétale comme le coton, le lin et le chanvre.
2. La fabrication du vêtement
Tout d’abord la matière première brute est transformée en fil (le filage), le fil est transformé ensuite en tissu (le tissage). Ce dernier est ensuite coloré, ou imprimé d’un motif (la teinture) et finalement l’étape finale qui permet au vêtement de prendre vie (la couture).
3. L’emballage et la distribution du produit
Avoir un emballage éco-responsable, c’est choisir des matériaux respectueux de l’environnements et recyclables comme le carton, le ruban adhésif en évitant le plastique au maximum. C’est aussi éviter le suremballage et l’envoie de colis trop volumineux.
Dans l’ordre les modes de transports qui ont l’impact carbone plus important sont le transport aérien, routier, maritime puis ferroviaire. Par exemple un colis de 1kg France-Chine représente plus de 6kg de CO2.
Il est clair qu’obtenir son colis à domicile, le jour même est plus néfaste que récupérer son colis au bout de quelques jours en point relais.
4. L’utilisation et l’entretien au quotidien
La température et fréquence de lavage, réparation, style et mode.
Avoir une machine à laver basse consommation et privilégier le cycle « éco » permet de limiter la consommation d’énergie. Le choix des produits d’entretiens a également son importance et il vaut mieux privilégier les lessives 100% végétales, voire les lessives faites maison.
Ensuite il est également possible de faire réparer ses produits, ce qui peut permettre de leur donner un nouvel élan.
Evidemment il vaut mieux choisir des vêtements de qualités et qui tiennent dans le temps et éviter la fast fashion avec des produits pas chers mais qui ne durent pas.
5. La fin de vie du produit
La majorité des vêtements en fin de vie finissent jetés en déchetterie ou en site d’enfouissement. Cependant avec les modèles circulaires (seconde-main, recyclage du produit) cette étape est supprimée et le vêtement est réintégré dans un système de production.
Et l’équitation dans tout ça ?
Malheureusement, la majorité des vêtements d’équitation sont aujourd’hui fabriqués en Chine, en Asie ou en Europe de l’Est avec des matériaux de qualité moyenne qui ne durent pas forcément dans le temps.
Il n’est pas forcément évident de s’en rendre compte car certaines marques mettent en avant des produits qui peuvent être fabriqués en Italie, alors que le reste de la gamme quant à lui est fabriqué en Chine ou en Turquie.
De nombreuses marques mettent aussi en avant le fait que ce sont des « marques françaises » avec des produits « designés en France ». En réalité cela a peu de valeur en terme environnemental car l’ensemble du process de fabrication du vêtement peut être réalisé à l’étranger.
C’est pourquoi l’on a décidé de créer Eqrina, une marque française qui cherche à produire des vêtements de qualité, qui tiennent dans le temps, qui satisfassent les exigences de notre sport et tout cela fabriqué en France ou Europe de l’ouest.